Tout, dans notre société, nous incite à donner le meilleur de nous-mêmes et à nous dépasser. Il faut savoir conjuguer la vie professionnelle et la vie familiale, avoir une vie sociale épanouissante, une sexualité réussie et bien entendu, être en bonne santé. Au travail, les dossiers s’accumulent, les demandes se font de plus en plus pressantes, exigeantes. Au bout d’un moment, il n’est pas rare de ne plus se sentir bien. C’est grave ?
Causes et symptômes du burn-out professionnel :
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Le burn-out professionnel que l’on a traduit en français par « syndrome d’épuisement professionnel » peut toucher toutes les professions dans lesquelles il est demandé au salarié un investissement conséquent, tant sur la qualité du travail qu’au niveau de son savoir-être. L’investissement émotionnel, mais aussi physique et moral est alors à son paroxysme, pour réussir et apporter satisfaction.
Cela peut créer un sentiment de victoire, dans les premiers temps. C’est pour cela qu’il est important, autant que faire se peut de trouver une méthode de gestion du bon stress. Car sinon, il est évident que l’on vous en demandera toujours plus. Tout en allant plus vite. Car tel est le monde d’aujourd’hui.
Ces situations, désormais récurrentes dans le monde du travail, engendrent des risques que l’on appelle psycho-sociaux.
Les symptômes de l’épuisement professionnel :
La personne concernée commence à ressentir une fatigue généralisée, la poussant à négliger son travail. L’efficacité professionnelle est donc fortement impactée. Elle ne comprend plus l’intérêt de ce qu’on lui demande d’accomplir mais n’arrive plus non plus à prendre en considération ses qualités et ses acquis ; ce qui crée une sorte de cynisme.
Le burn-out est un cercle vicieux. Le travail crée de la fatigue nerveuse. Fatigué nerveusement, tendu, le salarié fait moins bien son travail et se sent incapable, ce que les remarques de ses supérieurs ne peuvent que lui confirmer, si les tâches demandées ne sont pas remplies de façon efficace.
Les collègues pâtissent de cette situation et peuvent augmenter les troubles en stigmatisant le salarié face à son mal-être.
La fatigue peut alors se transformer en agressivité ou au contraire se manifester par un repli social, avec des troubles physiques associés (vertiges, troubles du sommeil, asthénie, crampes et tensions notamment dorsales…). Cela ne se manifeste pas uniquement dans la sphère professionnelle et la personne qui en est victime peut voir sa situation personnelle et familiale se dégrader.
Même si le burn-out n’est pas considéré comme une maladie en tant que telle, il cause une réelle souffrance au travail.
Cette situation n’est pourtant pas inéluctable et il est possible de réagir en amont, quand on sent que le travail peut devenir aliénant.
Comment éviter l’épuisement professionnel ?
Le fait de passer par une période de burn-out peut déstabiliser la personne qui en est victime. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Amoindrie, n’arrivant plus comme avant à faire son travail, la situation peut dégénérer jusqu’au harcèlement moral au travail de la part de l’employeur, mais aussi, quelquefois des collaborateurs.
Avant que cela n’arrive, il est impératif de trouver des solutions. La gestion du stress et les manifestations de ce dernier sont propres à chacun. C’est pourquoi il faut prendre en considération ce qui vous fait du bien et vous déstresse en temps ordinaire.
Quelques astuces pour lutter contre le burn-out et activer le bon stress :
Quand une situation devient stressante, il peut être utile de faire une pause, ne serait-ce que de quelques minutes. Cela peut être l’occasion de sortir pour marcher dans un espace vert ou de mettre un casque pour écouter une musique calme ou au contraire tonique, pour se défouler.
Le stress peut faire l’objet d’une prise en charge thérapeutique. La personne peut aussi prendre certains remèdes naturels, à base de plantes, qui visent à regagner en sérénité.
Une action ciblée sur le corps doit être également envisagée car c’est par lui que va ressortir le burn-out avec des signes cliniques tangibles. Faire travailler l’ensemble de ses muscles mais aussi de son squelette pour retrouver le bon stress est une manière efficace de pouvoir continuer à travailler, tout en retrouvant le plaisir de le faire.
Le bon stress : c’est quoi ?
Mais est-ce que cela existe, le « bon stress » ? Oui et c’est prouvé.
Le bon stress a tendance à favoriser le lien social et donc à rendre plus heureux. La libération d’ocytocine, en période de bon stress, pousse un individu à aller vers les autres, pour leur demander conseils, s’enquérir de leur propre état. Les échanges sont donc multipliés.
On imagine à quel point cela peut être favorable dans le cadre du travail et comme il est important de le cultiver pour qu’il puisse contrebalancer le mauvais stress et minimiser le risque de burn-out professionnel.