Pas seulement anti stress : La méditation modifie l’activité des nos gènes !
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De nombreuses études sur la méditation montrent à quel point nos états mentaux – notamment le stress – peuvent avoir une influence sur l’expression de certains de nos gènes. Exemple frappant : une étude publiée en 2013 par Manoj K. Bhasin a été menée sur un groupe de 26 personnes n’ayant, au départ, aucune expérience de la méditation, mais ayant (dans le cadre de l’étude) suivi une formation de 8 semaines pour apprendre à induire une réponse de relaxation en méditant (séances de 20 minutes, deux fois par jour).

Les chercheurs ont prélevé des échantillons de sang juste avant et à l’issue de la formation, ainsi que sur un autre groupe de 26 personnes de méditants expérimentés. L’analyse des échantillons de sang a montré que la relaxation par la méditation modifie l’expression de nombreux gènes.

Après 8 semaines de méditation, les chercheurs ont observé chez les méditants confirmés et novices, une plus forte activation des gènes impliqués dans le métabolisme général des cellules et, notamment, des gènes responsables de la sécrétion d’insuline. À l’inverse, d’autres gènes étaient moins activés, notamment ceux impliqués dans le stress oxydatif (qui agresse et abime nos cellules).

Méditations anti stress pour gérer la pression



Avoir un but dans la vie réduit le stress

En psychologie positive, il existe deux types de bien-être : hédonique, issu d’expériences individuelles agréables et eudémonique, ressenti suite à l’implication dans une cause généreuse globale donnant un sens à la vie. Même si les deux types influencent positivement notre moral, leur effet sur nos gènes est différent.

D’après une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, une attitude eudémonique serait à l’origine d’une baisse de l’activité du gène CTRA lié au stress et donc une baisse du niveau de celui-ci, contrairement à la seconde qui générerait une activité accrue de ce même gène.